Plus de 60 personnes présentes et actives lors de la seconde réunion publique consacrée au réaménagement du centre-ville et une unanimité : les Garchois veulent plus de place pour circuler à pied et à vélo, trottinettes ou fauteuils roulants.
Les ateliers ont été riches, par petits groupes de 7-8 personnes, et chacun d’entre eux est allé dans une direction convergente : tant au niveau des aménagements que de la signalétique, il faut profiter du projet de réaménagement du centre-ville pour faire plus de place aux mobilités douces.
Et moins de place, en surface, aux voitures. Sans les éliminer pour autant, puisque l’on peut profiter notamment de l’ouverture prochaine d’un parking public de 40 places en face d’Exotica, entre la place Saint-Louis et la Poste pour ôter des places de stationnement en surface à des endroits stratégiques (cf anecdote en fin d’article).
Retour sur cette riche journée qui s’est déroulée en fait déroulée en deux temps.
Tout d’abord, la mairie a organisé ce 24 janvier à 15h une déambulation de 2 heures dans le centre ville avec des habitants et des association d’usager dont Saint Cloud Garches à Vélo (Laurent et Jérémie à gauche sur cette photo). Objectifs : déterminer les modifications à privilégier et mettre en avant les souhaits des Garchois.

Ensuite à 19h, deuxième partie de la journée avec cet atelier participatif en mairie, le second après celui du 5 décembre. Pour mémoire, la ville a établi une convention de partenariat avec la CCI de Paris Ile de France pour un projet de réaménagement de son centre ville avec l’aide de Grand Paris Aménagement (GPA), un groupement d’aménageur au service des mairies et des collectivités et du studio Sanna Baldé spécialisé en architecture et design urbain.

Il en ressort des axes de réflexions autour de l’amélioration de l’usage du vélo, des voix piétonnes, des zones de fraicheur et de l’usage de l’eau dans la ville afin de rendre certains endroits plus conviviaux.
Voici quelques réflexions issues de ces rencontres :
- poursuivre l’aménagement de la piste cyclable qui part de la Verboise rue de Suresnes après le cimetière vers le centre ville,
- définir une zone de rencontre sur sa partie entre la place du marché et l’école Pasteur,
- retirer quelques places de stationnement entre le petit parking des containers à verre et la Poste afin d’élargir les trottoirs (sachant des places publiques de parking voitures vont être disponible sous l’immeuble en travaux en face d’Exotica),
- réaménager le square devant la Poste,
- envisager des parkings vélos et à trottinettes au début de la place du marché, à la hauteur du U Express, mais aussi d’augmenter la capacité près du centre Sydney Bechet, du terrain de football et de la piscine.
- rendre la place du marché moins minérale et plus chaleureuse,
- imaginer une piste cyclable sur la rue de l’Eglise ou dans la voie piétonne qui part de l’arrière de la médiathèque à la piscine, le long du gymnase et du terrain de foot (complexe sportif Léo Lagrange).
Nous vous tiendrons informés des futures décisions dans ce dossier. Nous remercions la mairie d’avoir engagé cette consultation et espérons que le résultat sera à la hauteur des attentes des citoyens.

L’anecdote : un fauteuil à contre-sens 😱
A noter qu’au cours de notre déambulation avant la réunion publique, nous avons été collectivement témoin d’une scène plutôt inquiétante. Un symbole du tout-voiture historiquement appliqué à Garches comme partout ailleurs pendant presque un siècle : une personne en fauteuil roulant remontant à contre-sens de la circulation la portion de la Grande rue entre la Poste et la place St Louis (!!!). Oui, oui, sur la chaussée, au risque de se faire percuter par une voiture (il n’y en n’avait pas, heureusement). Un endroit où les trottoirs étroits empêchent quasiment deux piétons de se croiser, et où un fauteuil ne passe tout simplement pas.
La personne aurait pu faire le tour ? Hé bien, oui, elle aurait pu. Mais c’est un détour de 500 mètres, soit au bas mot 10mn en fauteuil, avec la montée assez rude de l’avenue du général Leclerc à partir du Monument aux Morts. On ne peut que comprendre cette personne, qui est allée au plus court. Pour les participants à cette visite, c’était un signe qui ne trompait pas : il est temps que notre belle ville s’adapte et redevienne plus humaine !
