Rapport enquête publique - échangeur manufacture Sèvres
Suite à l’enquête publique sur l’échangeur de la manufacture de Sèvres initié en septembre 2023, le commissaire enquêteur a rendu son rapport.
Nous avions avait contribué à cette enquête Notre-contribution-a-enquete-publique-echangeur-manufacture-sevres , ainsi que le collectif Vélo Ille de France afin d’améliorer les conditions et infrastructures liés aux mobilités douces et plus particulièrement au vélo.
Dans son rapport, le commissaire enquêteur insiste sur 2 points que nous avions soulevés :
- Besoin d’une vrai piste cyclable sur le pont. Ce sujet est hors périmètre de l’enquête publique, cependant le CE remonte l’importance d’une continuité cyclable sur le pont, et va même jusqu’à proposer la réalisation d’une passerelle à coté du pont routier.
- Mixité vélo / piétons sur le devant de la manufacture. Le CE appuie sur le fait qu’il est important de prévoir une séparation des flux piétons/vélo , l’argument opposé à ce besoin de sécurisation serait lié à des contraintes des ABF (Architectes et Bâtiments de France)
Ci-après le détails des points du rapport qui concernent les sujets vélos.
Les conclusions motivées du commissaire enquêteur.
Au vu des arguments exposés ci-dessus je donne un avis favorable concernant le projet d’aménagement de l’échangeur de la Manufacture de Sèvres avec 4 recommandations :
- Recommandation n°1 : conduire une réflexion sur les possibilités d’améliorer la sécurité du segment de voirie mixte vélos/piétons au droit de la Manufacture de Sèvres.
- Recommandation n°2 : examiner toutes solutions permettant d’améliorer l’accès et la sortie au droit du 18/24 rue Troyon
- Recommandation n°3 : veiller à l’établissement d’un cahier des charges strict pour s’assurer l’exécution d’un entretien pérenne du futur ascenseur
- Recommandation n°4 : améliorer, pour les futures enquêtes publiques, la présentation du dossier destiné au public, dans le cadre du résumé non technique
Détails du rapport sur les thèmes du vélo et mobilités douces
Les avis et observations ont été classés en 10 sujets et thèmes auxquels il a été rajouté un chapitre questions diverses. Les thèmes retenus sont :
1/ Circulation des vélos et relation vélos/piétons
2/ Durée et nuisances du chantier
3/ Accès au 18/24 rue Troyon
4/ Coût du projet
5/ Circulation voitures et transports en commun
6/ Environnement et biodiversité
7/ L’accès à l’île de Monsieur
8/ L’ascenseur
9/ Avis défavorables ou réservés
10/ Avis favorables au projet
1/ Circulation des vélos et relation vélos/piétons
Individuellement ou par le biais de leurs associations, les cyclistes se sont largement manifesté lors de cette enquête publique. Sur les 50 observations enregistrées, 37 traitent uniquement ou partiellement des questions liées à la circulation, aux itinéraires ou à la sécurité des déplacements à vélos. A signaler particulièrement les 2 contributions des associations très documentées, claires et détaillées.
Les points soulevés sont parfois d’ordre général : « …il est nécessaire de créer des pistes cyclables larges, sécurisées, bien délimitées, visibles… » (EM, obs.20), mais le plus souvent très techniques et détaillés sollicitant des modifications ou améliorations précises. Les demandes dépassent parfois les limites du projet présenté (ex. la/les pistes sur le Pont de Sèvres et au-delà, sur la commune de Boulogne, la/les pistes sur la RD 910 vers le coeur de ville de Sèvres, etc) mais toutes contiennent des propositions dans le sens d’améliorations souhaitées. Une quinzaine de points ont été identifiés, certains présents dans une seule observation, certains récurrents et apparaissant dans pratiquement tous les avis exprimés. 2 sujets reviennent systématiquement : les vélos sur le Pont de Sèvres et la mixité piétons-vélos. La largeur des pistes et la sortie des ronds-points sont les 2 sujets qui suivent ensuite en termes de préoccupation de la part des cyclistes. Enfin, de nombreux autres sujets sont évoqués dans les observations comme le rayon de courbure des pistes, la largeur des chanfreins, l’espace de stockage des vélos si les traversées se font en 2 temps, ou la présence de bordures en travers).
Enfin, accessoirement et en amont de ce grand projet, quelques cyclistes réclament simplement juste de repeindre les tracés des pistes existantes : « …en attendant la fin des travaux, serait-il possible de rematérialiser les pistes cyclables autour du Pont de Sèvres ?… Celles-ci sont pour l’instant mal délimitées, voire inexistantes par endroits… » (EM, obs.20).
1/ Circulation des vélos et relation vélos/piétons
Individuellement ou par le biais de leurs associations, les cyclistes se sont largement manifesté lors de cette enquête publique. Sur les 50 observations enregistrées, 37 traitent uniquement ou partiellement des questions liées à la circulation, aux itinéraires ou à la sécurité des déplacements à vélos. A signaler particulièrement les 2 contributions des associations très documentées, claires et détaillées.
Les points soulevés sont parfois d’ordre général : « …il est nécessaire de créer des pistes cyclables larges, sécurisées, bien délimitées, visibles… » (EM, obs.20), mais le plus souvent très techniques et détaillés sollicitant des modifications ou améliorations précises. Les demandes dépassent parfois les limites du projet présenté (ex. la/les pistes sur le Pont de Sèvres et au-delà, sur la commune de Boulogne, la/les pistes sur la RD 910 vers le coeur de ville de Sèvres, etc) mais toutes contiennent des propositions dans le sens d’améliorations souhaitées. Une quinzaine de points ont été identifiés, certains présents dans une seule observation, certains récurrents et apparaissant dans pratiquement tous les avis exprimés. 2 sujets reviennent systématiquement : les vélos sur le Pont de Sèvres et la mixité piétons-vélos. La largeur des pistes et la sortie des ronds-points sont les 2 sujets qui suivent ensuite en termes de préoccupation de la part des cyclistes. Enfin, de nombreux autres sujets sont évoqués dans les observations comme le rayon de courbure des pistes, la largeur des chanfreins, l’espace de stockage des vélos si les traversées se font en 2 temps, ou la présence de bordures en travers).
Enfin, accessoirement et en amont de ce grand projet, quelques cyclistes réclament simplement juste de repeindre les tracés des pistes existantes : « …en attendant la fin des travaux, serait-il possible de rematérialiser les pistes cyclables autour du Pont de Sèvres ?… Celles-ci sont pour l’instant mal délimitées, voire inexistantes par endroits… » (EM, obs.20).
1.1 - Les vélos sur le pont de Sèvres
« Traverser la Seine au Pont de Sèvres à vélo est un parcours du combattant réservé aux intrépides… c’est un moment de stress intense… vrai casse-tête semé de mises en danger » (SP, obs. 15) ou « le passage du Pont de Sèvres à vélo est aujourd’hui soit compliqué et très dangereux, dans le sens Sèvres-Issy les Moulineaux, soit complètement impossible, dans le sens inverse… un vrai hachoir à cyclistes… » (M. Roberto Giso, obs. 11) et enfin : les axes Sèvres/Boulogne et Issy/Sèvres sont aujourd’hui épouvantables… (M. Rémi Louvel, obs. 21). Il est vrai que la quasi-totalité du pont se trouve hors des limites du présent projet. Cependant il faut noter l’insistance avec laquelle les participants à l’enquête reviennent sur ce sujet. Les demandes vont de « …une piste cyclable de chaque côté du pont serait un plus… » (M. Gardette, obs.26) et « nous proposons de mettre une piste unidirectionnelle de chaque côté du pont » (MDB Saint-Cloud Garches à vélo, obs. 22), jusqu’à « … il faudrait une piste bidirectionnelle sécurisée » (M. R. Louvel, obs. 21) et « Créer des pistes bidir. de chaque côté du Pont de Sèvres, le flux de trafic important nécessite des capacités… » (PN, obs.31). Unidirectionnelle ou bidirectionnelle, la demande quasi unanime va dans le sens d’une piste des deux côtés du Pont de Sèvres. Cette solution est-elle envisageable ? Existe-t-il un projet dans ce sens et si oui, à quelle échéance ?
Réponse CD 92 : Le projet prévoit la mise en oeuvre d’une piste cyclable bidirectionnelle sur le trottoir amont du pont de Sèvres. Ce choix est lié à la cohérence des itinéraires cyclables, entre l’échangeur de la Manufacture objet de l’enquête, la position des stationnements vélos projetés côté Boulogne-Billancourt au droit des stations de métro M 9 et M 15, et la continuité ultérieure via les contre-allées de la RD 910, situées du même côté, jusqu’à la rue Yves Kermen. Faire circuler les cyclistes sur le trottoir aval les conduirait notamment à traverser la RD 910 et la gare routière du pont de Sèvres, très circulée par les autobus, pour rejoindre ou quitter les emplacements de stationnement prévus autour des stations de métro, ce qui ne nous semble pas raisonnable. À contrario, il est donc prévu de réserver le trottoir aval aux seuls piétons, selon un principe de spécialité, puisque ce trottoir supportera un flux très important de liaison entre les métros et le tramway T2. À l’horizon de mise en service de la ligne 15 du métro, il a ainsi été calculé par la Société du Grand Paris que ce trafic piétons passerait à l’heure de pointe du matin de 1 300 à 6 300, soit une multiplication par 4,8. Il est inenvisageable dans ces conditions de mélanger piétons et vélos, a fortiori des vélotaffeurs. De surcroit, le trottoir aval est en alignement avec la « promenade des jardins », dont les travaux se terminent actuellement, qui offre un accès direct et agréable au centre-ville de Sèvres pour les piétons.
Commentaire commissaire enquêteur : La réponse tient compte des pratiques actuelles et de la réalité : à moins d’un élargissement du tablier du pont, de la construction d’une passerelle affectée aux vélos ou enfin de la suppression d’une file de circulation voitures, on imagine mal comment on pourrait loger 2 pistes bidirectionnelles, les piétons, et les voitures. L’argument d’une diminution des emprises routières au profit des vélos ne semble pas, pour l’instant possible : hormis la circulation individuelle il ne faut pas oublier les transports publics, le trafic utilitaire et marchandises, les véhicules d’urgence et de sécurité, etc. Les aménagements côté Boulogne sont hors des emprises de ce projet et donc hors du périmètre de la présente enquête publique. Dans l’avenir, en fonction des aménagements futurs côté Boulogne, une passerelle adaptée pourrait être envisagée comme cela se fait sur d’autres sites.
1.2 - La mixité piétons/vélos
Elle est rejetée de façon plus ou moins catégorique par l’ensemble des avis exprimés. Les arguments avancés sont la densité de circulation et les risques inhérents à ce « mélange ». Le point le plus sensible et le plus souvent cité est celui au droit de la Manufacture. Cet avis est exprimé tantôt très gentiment : « ce serait bien de séparer les voies cyclables des voies piétonnes » (Sandrine, obs. 40), ou « la cohabitation vélo et piétons sur un même espace va créer des conflits d’usage » (BB, obs. 45), ou « la zone partagée piétons/cyclistes devant la manufacture m’interpelle un peu » (M. Lecorbeiller, obs. 14), et tantôt plus fermement : «…ceux qui couperont le ruban en 2030 regarderont-ils vraiment ces pistes sur trottoir et ces « espaces partagés piétons/vélo » avec fierté ? » (FM, obs. 32), une des explications à ces refus étant fournie par M. Magneron : « La cohabitation est envisageable dans le cadre de ballades familiales mais incompatible de l’utilisation du vélo comme moyen de transport principal, comme il est en train de se développer » (obs. 33). Des modifications du projet dans le sens exprimé sont-elles possibles ?
Réponse CD 92 : Comme indiqué ci-dessus s’agissant du pont de Sèvres, le Département ne privilégie pas la mixité piétons-cycles, et en l’espèce spécialise donc les trottoirs afin de l’éviter. De façon plus générale, le Département entend se conformer aux recommandations du Céréma, établissement public relevant du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, qui accompagne l’État et les collectivités territoriales pour l’élaboration, le déploiement et l’évaluation de politiques publiques d’aménagement et de transport, pour la conception de ses aménagements, et notamment de ses aménagements cyclables. Ainsi, pour limiter les conflits d’usage, le Département se propose de décliner, en l’adaptant à la configuration des lieux, le profil préconisé par Céréma
Au-delà d’une coloration différente des aménagements, l’insertion de la piste cyclable dans un léger décaissement de 4-5 cm par rapport au cheminement piéton favorisera la perception de cette dernière, notamment pour les personnes ayant une déficience visuelle. La mise en place de bordures chanfreinées permettra en outre de limiter le risque de chute de chacun. La voie cyclable sera ainsi de façon générale nettement séparée de la voie piétonne, et il ne s’agit donc ni de « piste sur trottoir », ni « d’espace partagé » comme ont pu le craindre certains contributeurs.
Par exception cependant, s’agissant du parvis de la Manufacture de Sèvres, cette proposition n’a pu être retenue, en raison de l’objection des services de l’État en charge de l’Architecture et du Patrimoine, qui ont considéré que les objectifs de valorisation du patrimoine ne seraient pas atteints en cas de présence d’une piste cyclable en devanture du musée. Un itinéraire cyclable non différencié en termes de matériaux et de couleur a donc été exigé, et sera ici réalisé sous forme d’aire piétonne. La suppression visuelle de cette piste cyclable était ainsi nécessaire à l’obtention du permis d’aménager.
De plus, ce parvis a pour objectif de s’inscrire dans la continuité architecturale du domaine de SaintCloud, en réalisant un enrobé de couleur stabilisé sur lequel ne peut pas être distinguée une éventuelle affectation des espaces. En conclusion, par exception de ce qui précède, ce parvis constituera donc en effet le seul espace partagé entre les piétons et les cyclistes, appelés à la prudence et donc à des comportements apaisés dans un espace qui restera malgré tout très confortable par ses dimensions. Il n’est pas possible d’y remédier en raison des contraintes liées à la qualité architecturale et patrimoniale du lieu.
Commentaire commissaire enquêteur :
Sur ce dernier point, le souci de sécurité s’efface donc face au souci esthétique et cela est un peu regrettable. Il me semble que, tout en étant sensible à l’harmonie générale de l’ensemble et de la perspective de la Manufacture de Sèvres on devrait s’accorder sur une solution ménageant les deux aspects, la mixité, même ponctuelle, risquant de créer à terme des conflits d’usage importants.
1.3 - La sortie des ronds-points
La solution présentée dans le cadre du projet ne semble pas obtenir l’adhésion des usagers du vélo : « …il est impératif de retravailler les sorties de ronds-points afin d’en sécuriser la sortie… » (Mme Sommacal pour « la Ville à vélo Chaville-Sèvres », obs. 16 RP7) Plusieurs propositions sont inscrites dans les contributions enregistrées. « L’idéal serait de mettre une zone tampon pouvant accueillir une voiture entre le passage piéton et la piste et entre la piste et le giratoire … » (M. Lecorbeiller, obs. 14) ou « …pour les carrefours à feux, dédier une phase de feux à la circulation exclusive de vélos » ( SP, obs.15) et enfin : « … il y aura donc des véhicules sortant du rond-point pendant que les cyclistes et les piétons traversent au vert, cette coexistence de ces deux flux est accidentogène dès lors qu’il y a plus d’une voie auto à traverser pour les vélos et piétons (accidents par masquage)… » (IdF Collectif vélo, obs. 18). Plusieurs solutions sont proposées par cette même contribution du Collectif vélo IdF. Peut-on améliorer et mieux sécuriser le dispositif de sortie des ronds-points ?
Réponse CD 92 :
Ce détail était peu visible sur le dessin, mais le projet prévoit bien des feux tricolores en sortie des ronds-points, qui permettront de sécuriser les traversées piétonnes et cyclistes.
Il faut toutefois remarquer que la configuration de ces carrefours est parfaitement usuelle et comprise par les automobilistes. Les demandes exprimées par ces contributions portent donc a priori davantage sur les incivilités (refus de priorité des automobilistes) et présupposent à l’inverse des comportements parfaitement vertueux des cyclistes qui veulent s’engager dans les traversées.
Cela étant observé, y créer en sus une zone tampon présenterait l’inconvénient de permettre en fait une reprise de vitesse en sortie de carrefour, et en outre dégraderait la capacité dudit carrefour en termes de circulation automobile. Il en serait de même, en pire, s’il était imaginé de prévoir une phase de rouge intégral sur toutes les branches pour les traversées piétonnes et cyclistes (estimation sommaire d’une perte de capacité globale de 20% du carrefour).
Commentaire commissaire enquêteur :
Les explications du maître d’ouvrage répondent de façon précise et détaillée au problème soulevé.
1.5 - Autres points
Sont par ailleurs évoqués de nombreux autres détails techniques liés à la circulation à vélo :
• Les bordures en travers : ce problème est particulièrement bien documenté et expliqué dans la contribution déposée par IdF collectif vélo (obs.18). Plusieurs exemples d’aménagements souhaitables sont présentés afin d’éviter cette difficulté.
• Les chanfreins : ce point est également décrit et illustré dans le document d’ « IdF Collectif vélo » (obs.18). L’association se félicite de la prise en compte de ce type d’éléments mais regrette la dimension proposée (10cm au lieu de 20cm préconisé).
• Les rayons de giration : Toujours dans le document d’ « IdF collectif vélo » ce détail technique est illustré accompagné de la demande de respecter un rayon de 3m minimum
• Espaces de stockage en traversée de voie : une explication très claire est fournie par « IdF Collectif vélo ». Quand la traversée est prévue en 2 temps, il faut prévoir un stockage suffisant pour les vélos et les piétons. Cela leur paraît insuffisant au vu des plans présentés, autant en ce qui concerne leur largeur que leur profondeur.
Quelles réponses peuvent être apportées à toutes ces questions par la maîtrise d’oeuvre de ce projet ?
Réponse CD 92 :
Nous donnons suite aux demandes relatives aux bordures en travers (la continuité piétonne et cycliste sera assurée sans obstacle), à la dimension minimale des bordures chanfreinées, et aux rayons de giration. S’agissant des traversées en deux temps, la situation ne se rencontre en réalité qu’au droit de la branche n° 4 du giratoire CR 4 (cf. illustration ci-dessous, en rouge). L’élargissement du refuge dans le sens de la traversée étant contraint par la faible longueur de stockage des véhicules (impact sur le fonctionnement des carrefours), ce sont dans ce cas plutôt des possibilités d’élargissement dans le sens de l’axe de la chaussée qui vont être examinées, sans exclure cependant d’autres pistes (création d’une baïonnette ou ajustement de l’entrée/sortie du giratoire), et sans pouvoir à ce stade toutefois assurer que cela sera réalisable in fine.
Commentaire commissaire enquêteur :
Je note la prise en compte de la grande majorité des points signalés et l’attention que portera la maîtrise d’ouvrage pour analyser la faisabilité des autres observations soulevées.
1.4 - La largeur des pistes
Ce point est également souvent mentionné : pour les pistes bidirectionnelles il est demandé 4m de largeur (IdF Collectif vélo, obs.18) ou au moins 3,50m (M. Olivier Grall, obs.24), au lieu de, à certains endroits, 2,50m. Peut-on apporter cette rectification ?
Réponse CD 92 :
L’objectif de ce projet est bien de pouvoir créer, là où cela est possible, des pistes bidirectionnelles présentant une largeur de 4 mètres. En cas de contrainte géométrique, le projet réduit cette largeur à 3 mètres et en effet, nous allons examiner la possibilité de les passer à 3,50 mètres (notamment les zones en bleu, cf. graphique ci-dessous) sauf impossibilité physique avérée. Seules deux zones sont réduites à 2,50 mètres. Elles sont très localisées et situées sous l’ouvrage d’art du pont de Sèvres (RD7 et rue Troyon). Il y est matériellement impossible de pousser les piles de l’ouvrage tout en maintenant un niveau de circulation motorisé acceptable et des trottoirs aux normes PMR (1,4 m minimum).
Commentaire commissaire enquêteur :
Le CD 92 prend en compte l’observation émise et je note qu’il va examiner toutes les possibilités d’élargissement envisageables. Les arguments avancés en ce qui concerne les 2 endroits où la piste est réduite à 2,50m rejoignent ceux liés à la traversée du Pont de Sèvres : les contraintes de l’existant.
Liens et références
Le rapport du commissaire enquêteur sur l’échangeur de la manufacture de sèvres est publié sur le site des hauts de seine.https://www.hauts-de-seine.fr/mon-departement/les-hauts-de-seine/les-grands-projets/la-[…]-secteur-de-sevres/-lechangeur-de-la-manufacture-de-sevres
Lien vers le rapport du commissaire enquêteur https://www.hauts-de-seine.fr/fileadmin/user_upload/Mon_departement/02_Les_grands_proje[…]re_de_Sevres/ENQ_PUB_VRD_ECH_SEVRES_Rapport_signe_ok_1.pdf
Pour rappel, un lien vers notre blog ou l’on retrouve la contribution du collectif vélo ile de France + diverses assos et aussi la contribution de MDB-StCloud-Garches
https://saint-cloud-garches-a-velo.fr/notre-contribution-a-enquete-publique-echangeur-manufacture-sevres/
Contribution du collectif https://docs.google.com/document/d/1uJTgaFHosyfcDgs0AgSv4I8c0Jiqoo7jTLor4zDp5S4/edit
Contribution de MDB-St-Cloud-Garches https://drive.google.com/file/d/1jKI60jFyo4T9DL1cmyixT6Tf3E-XKuUo/view